« Quant on est élu, il faut être disponible. Si on n’est pas capable d’être disponible, eh bien ! on démissionne. »

Voilà les propos tenus par Mr. Moga (Maire de Tonneins) lors du conseil municipal du 1er Octobre 2009.
Si nous avons bien tout compris, un bon élu est quelqu’un qui doit être disponible dans les plus brefs délais pour les « affaires municipales ». Pour remplir une telle condition ,il faut être rentier ou retraité, avoir un métier où l’on n’a pas de compte à rendre à son employeur. Les autres, dehors, circulez, y’a rien à voir.
Pourtant, si des retraites sont versées, si des rentiers touchent des dividendes, si des élus perçoivent des indemnités, c’est avant tout grâce aux gens qui travaillent ! N’est ce pas Mr. Le Maire ?
Alors il faudrait avoir un minimum de respect pour cette France qui se lève tôt, qui se bat pour gagner plus, et qui n’aura pas les conditions financières de retraites identiques à celles proposées actuellement.
Cette France d’en bas mérite autre chose que ce genre de mépris.
Elle a le droit, comme tout citoyen de ce pays, de participer aux décisions de la vie communale.
Un conseil municipal se doit de représenter toutes les composantes de la commune.
En excluant une ou plusieurs de celles-ci, on prend le risque de transformer la commune en ville fantôme. Et de transformer la gestion municipale en une réunion de personnes à la vision totalement déformée et hors des réalités quotidiennes.
A moins que le Maire ne veuille mettre Tonneins sous les feux de l’actualité en devenant la première commune à faire de la discrimination négative par le travail.